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Évènement « Un AgriSima moins coûteux et plus convivial »

De gauche à droite, Damien Dubrulle, président de l'Axema, Gaétan Ménard et Frédéric Bondoux ont voulu réinventer le grand salon du machinisme agricole français.

30 % de coût en moins et un accueil des visiteurs réinventé… C’est la promesse faite par les organisateurs de l’AgriSima aux professionnels des agroéquipements.

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Lorsqu’il évoque la dernière édition du Sima, en 2022, Damien Dubrulle, le président de l’Axema, le syndicat des constructeurs de machines agricoles, se montre plutôt sévère : « En raison de son faible visitorat, l’évènement n’a pas été à la hauteur de nos espérances ». Si le changement de date et la période post-covid ont pu jouer un rôle négatif, la filière des agroéquipements estimait également que son organisateur a sa part de responsabilité dans la contre-performance. Aussi après avoir annulé la dernière édition qui aurait dû se tenir durant l’automne 2024, ils sont arrivés à la conclusion que l’évènement devait perdurer, mais qu’il devait se réinventer. La France reste en effet le premier marché européen du machinisme agricole. Après consultation d’un certain nombre d’acteurs de l’évènementiel, deux personnalités sont sorties du lot. La première, Frédéric Bondoux, leur est déjà bien connue. Il est l’organisateur du Salon de l’Herbe, de Salon Vert et du Salon des ETA et ils ont l’habitude de travailler avec lui depuis une vingtaine d’années. La deuxième, Gaétan Ménard, est inconnue du monde agricole. Mais ce Breton les a convaincus par la réussite du salon Esprit Meuble qu’il a fondé mais aussi par son passé d’industriel fabricant de meubles. Le binôme ainsi formé a mutualisé ses expériences. Le premier des évènements agricoles, le second des salons professionnels parisiens. Il n’a pas été long à proposer un projet d’AgriSima à la profession en mettant en avant deux grands arguments : la convivialité et la réduction des coûts. Pour cela, les deux organisateurs veulent multiplier des lieux de restauration régionale, des food trucks mais aussi revoir le parcours des visiteurs en mettant en place des secteurs dédiés à différentes thématiques : l’énergie, les territoires, l’innovation… Ils veulent aussi leur apporter des réponses aux visiteurs à toutes les questions qu’ils peuvent se poser sur le plan technique ou sur la conduite de leur exploitation. Ils leur proposeront des conférences, des rencontres avec des experts, des animations. Ils ont pour cela commencé à engager des partenariats avec des organisations professionnelles de l’agroéquipement, de l’agriculture, des instituts techniques, des négociants, des coopératives et les groupes de la presse spécialisée. Pour limiter les coûts supportés par les exposants à hauteur de 30 % en moins, la durée, a été descendue à quatre jours. Un grand effort devrait être fait sur le prix du mètre carré (environ – 20 %), mais aussi sur celui de prestations annexes telle que la moquette (-50 %) ou des frais de restauration. La période, du 22 au 25 février 2026, reste concomitante avec celle du SIA, le salon international de l’Agriculture, afin que l’évènement puisse bénéficier de l’effervescence médiatique de la semaine de l’agriculture. Dans leurs objectifs, ils espèrent 200 000 visiteurs et 1 200 marques exposantes. Le public visé sera celui des exploitations de grandes cultures et de polyculture-élevage. Le parc des expositions de Villepinte réservé à hauteur de 150 000 m2 s’est imposé en raison de sa proximité de l’aéroport et de la gare TGV de Roissy mais aussi de son accessibilité routière.

 

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